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10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 21:17
LE DERNIER COMMUNIQUÉ DU CSN

Un correspondant nous fait suivre ce communiqué reçu il y a quelques heures du CSN :

"A tous les notaires de France.

Mes chers confrères,

Vos Chambres ou vos Conseils régionaux vous ont peut-être déjà informés de l’organisation :

- Le lundi 21 mars d’une assemblée générale extraordinaire,

- et, dans la mesure du possible, le lundi 21 mars après-midi ou le 22 mars (selon le choix des instances) de réunions à destination des collaborateurs.

Quel est le motif de ces réunions exceptionnelles ?

Il est double ; d’abord présenter les impacts de la mise en application de la loi MACRON au moins sur le plan tarifaire, ensuite exposer le plan national d’action de la profession qui doit nous permettre de nous adapter mais aussi d’accompagner les mutations de la société.

À ceux d’entre vous qui diront que la date de mars est prématurée, je réponds que :

nous n’avons à ce jour d’autre choix que d’avancer, alors même que nous continuons sans relâche à négocier les décrets et arrêtés pour défendre aux mieux les intérêts des offices.

Croyez que le Conseil supérieur s’y emploie sans relâche par des contacts quasi quotidiens avec la DGCCRF, la DACS, les cabinets des ministères concernés, l’Autorité de la concurrence.

Je vous informe que nous avons aussi déposé une note d’observations sur le décret toujours auprès du Conseil d’État. Ce dernier devrait probablement statuer mi-février.

Il restera encore à recevoir le projet de décret installation dans la version destinée au Conseil d’État. Ce deuxième texte ne paraîtra certainement pas le 29 février. Et la publication de la carte des zones d’installation en sera reportée d’autant. 

Quant au texte relatif à l’interprofessionnalité, il fait encore l’objet d’arbitrage entre les ministères.

Ces retards ne doivent pas nous laisser croire que la loi MACRON ne sera pas appliquée. Elle le sera, et déjà par ses conséquences tarifaires.

Nous manquerions donc à nos missions d’officiers publics mais plus encore de chefs d’entreprise si nous n’anticipions pas dès aujourd’hui « le jour d’après ». 

Et ce jour, s’agissant du tarif, ce sera le 2 mai. 

Nous devrions être fixés le 29 février par la publication du décret et de l'arrêté Tarif.

Ne nous voilons pas la face : la loi entrera en application. Et quels que soient les plafonds et pourcentages divers finalement consentis, elle affectera le fonctionnement des offices.

Nous avons donc de nombreuses questions à nous poser d’ici le 2 mai :

¬ Quel sera l’impact du nouveau tarif pour mon office ?

¬ Comment compenser l’éventuelle perte de chiffres d’affaires ?

¬ Quels nouveaux leviers de productivité ?

¬ L’environnement économique local permet-il de développer de nouvelles activités ?

¬ Faut-il envisager des formes de mutualisation avec d’autres offices ?

¬ Et de manière plus prosaïque encore, vais-je appliquer la remise prévue par la loi ?

¬ Que répondrai-je au client qui viendra le 2 mai demander une remise pour son acte ? 

¬ Qu’est-ce que je veux pour mon office ?

¬ Le cas échéant, mon ou mes associés tendent-ils vers le même objectif ?

¬ Avons-nous déjà programmé une réunion d’associés sur ce thème ? 

¬ Avons-nous prévu d’y associer nos collaborateurs ?

Des questions stratégiques coexistent aux côtés de questions pratiques, la liste est loin d’être exhaustive. Elle montre que nous ne pouvons attendre plus longtemps : 

Il est essentiel de nous rassembler dès le 21 mars pour avoir des éléments de réponse à toutes ces questions, étudier ensemble les schémas illustratifs du passage de l’avant à l’après et envisager des alternatives pour se développer : mutualisation, diversification, rationalisation de la production des actes… Certains les ont déjà expérimentées avec succès.

Pour ceux d’entre vous qui pourraient croire que l’impact de la réforme MACRON est en définitive plus limité que prévu grâce à notre action collective et qu'il est urgent de ne rien faire, il faut comprendre que la profession n’a d’autre choix que d’évoluer :

Pourquoi ?

¬ Parce que, dans deux ans, il est prévu une clause de révision sur l’application du tarif… L’effet double lame pourrait s’avérer fatal pour la profession.

¬ Parce que, à titre d’exemple, à plus long terme, le règlement sur les successions européennes entré en vigueur en août 2015 fera l’objet d’une évaluation sur son application et qu’en cas d’insatisfaction des consommateurs, les notaires pourraient se voir retirer cette mission au profit d’autres professionnels.

¬ Parce que nous vivons une explosion de l’économie numérique autrement plus ravageuse que les implications de la loi MACRON et qui va nous obliger à revoir nos modes de travail et notre relation à la clientèle.

À nous donc d’anticiper tous ensemble ces transformations profondes et de créer une dynamique d'adaptation continue : nous en avons les compétences ; nous l’avons prouvé par le passé.

Agir plutôt que subir : tel doit être notre mot d’ordre.

Vous l’aurez compris, je compte sur votre présence le 21, je compte sur votre mobilisation au service du notariat, plus essentielle que jamais à ce moment clef de notre histoire !"

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commentaires

G
Une info qui peut intéresser certains : une nouvelle session pour le stage futur notaire a été ouverte. Dates à voir sur le site de l'INAFON.
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R
D'accord avec vous. Il est inconcevable que les notaires ruraux ne se manifestent pas plus. Il en va de la survie de pas mal d'Etudes en France quand même! Il n'y a pas que Paris, Marseille, Bordeaux... Cette règle des 10 % est inadmissible !!!
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M
crédule, qui ne l'est pas, a raison<br /> <br /> mais nos confrères ruraux et de petites villes sont de véritables naïfs qui ne cessent de répéter en boucle les arguments du CSN...qui les entrainent à leur propre perte.<br /> <br /> Je suis désolé mais il faut être à moité con
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L
À @ Marc <br /> en tant que notaire rural , j'ai le plaisir de constater qu'il nous reste la moitié de notre hémisphère cérébral intact...<br /> Contrairement à ce que vous pensez Il y bien longtemps que les notaires ruraux ont compris que le CSN était inféodé au notariat parisien..<br /> Et que pour sauver leur peau, les parisiens sont prêts à sacrifier la notre.<br /> J'entends mes confrères....la colère gronde ...
A
Pourquoi les des notaires de base et leurs employés restent-ils passifs ?
C
Marc je partage grandement votre position.<br /> Je trouve cela profondément déconcertant.<br /> D’un côté une forme de naïveté, de l’autre l’expression d’une profonde exaspération contre les instances professionnelles et « nomenklatura parisienne du notariat », tout en se soumettant sans limite <br /> Un mélange étonnant et détonnant.<br /> Heureusement les Jeunes sont plus spontanés et plus ouverts, cela fera beaucoup de bien à cette profession.
N
16 février et toujours rien de concret..<br /> J'ai écrit à Monsieur FERRAND qui m'a répondu par mail :<br /> " Soyez sûr que j’ai pris bonne note de ces éléments qui seront versés aux débats de la mission.<br /> Néanmoins, je ne puis vous fournir plus d’informations à ce stade".<br /> Il va falloir patienter...encore et encore..
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C
Gageons qu'au niveau de l 'interprofessionnalité l'on ne réserve pas spécialement ces structures qu'à l'ensemble de ces notaires parisiens. <br /> Aurons nous une "égalité réelle" de traitement sur le plan national? Rien n'est moins certain.<br /> Que va nous réserver le ministère de l'économie en arrière plan au profit de certains "nantis" de la profession?<br /> Si c'est un "dispositif pipé" à l'image du dispositif de la limite des honoraires à 10% du prix de la vente,<br /> pour leur permettre des implantations prioritaires, il n'y a là qu'un pas. <br /> Maintenant j'ai de vrai doutes de la finalité réelle poursuivie par cette LOI : une forme "d'entente implicite" pour redessiner toute l'organisation des implantations par l'instauration d'une primauté de fait des offices les plus puissants sur les plus faibles, et cela grâce au renforcement d'un dispositif tarifaire profondément discriminatoire, dont une partie de la nouvelle réglementation aura été susurrée en toute innocence par les plus aisés de la profession.<br /> Il me revient une image symbolique telle celle de PICCOLI dans le film le SUCRE (cigare en bouche dans sa Rolls) proposant : Pourquoi ne pas faire payer les petits ? Et les ministres de protester mollement sauf un s'étant énergiquement opposé (joué par Claude PIEPLU)<br /> Ces notaires d'en haut se reconnaîtront !
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C
@Banquier<br /> Le Conseil constitutionnel dans une décision du 3 février 2016 vient de condamner une discrimination à rebours (certes en matière fiscale). Mais la décision ne manque pas d'intérêt surtout sous l'angle du droit de la concurrence d'une concurrence non faussée sur une partie du territoire communautaire : "si on nous la fait à l'envers, à nous les notaires ruraux, cela pourrait servir". Le droit communautaire peut toujours servir.....
B
Je ne suis pas toujours d'accord avec vos propos... mais vos craintes rejoignent celles que j'ai depuis un petit moment.
M
Les notaires parisiens cristallisent ce que nous detestons<br /> <br /> Je ne leur fais plus aucun cadeau<br /> <br /> Prochaine fois que je suis recu par un clerc non habilite a paris, je denonce au procureur
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L
Une fois n'est pas coutume,je tiens à rendre hommage à nos confrères parisiens .<br /> Nous savons avec certitude (puisque cela a été confirmé par nos instances) :<br /> 1) qu'ils ont bien rencontré Emmanuel Macron <br /> 2) qu'ils sont notamment à l'origine de la limitation de la rémunération des honoraires des notaires à 10 % du prix de vente .<br /> Ils ont défendu leur pré carré pour ne pas dire leurs privilèges quitte à sacrifier les plus modestes d'entre nous ...<br /> Rien de nouveau sous le soleil, il existe certainement plus de similitudes entre un ex banquier de chez Rothschild et un notaire parisien qu'entre le second et son homologue provincial... <br /> Un notaire parisien me faisait" l'honneur "de sa conservation : il m'expliquait que certains confrères parisiens "exagéraient " en ne prenant pas les petits actes ....<br /> Je lui ai alors qu'il demandé ce qu'était un petit acte...il m'a répondu "vous savez bien confrère : moins de 200 000€"<br /> Je lui ai alors demandé comment il appelait une vente de parcelle de terre à 1000€....c'était pour lui de la science fiction !
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M
POUR DN:<br /> <br /> Texte du projet de décret: ce n'est que le projet mais je ne vois pas pourquoi cela changerait sur ce point...bref, à suivre<br /> <br /> « Paragraphe 1 : Nomination aux offices créés.<br /> « Article 49<br /> « Peuvent demander leur nomination sur un office à créer les personnes qui remplissent les conditions générales d'aptitude aux fonctions de notaire.<br /> « Les personnes titulaires d’un office au jour de leur demande ne peuvent être nommées dans l’office créé qu’après ou concomitamment à leur démission. Celle-ci est présentée au garde des sceaux, ministre de la justice, avec la demande de nomination dans un office à créer, sous condition suspensive de nomination dans ce nouvel office.<br /> « Les associés exerçant dans une société titulaire d’un office au jour de leur demande ne peuvent être nommés dans l’office créé qu’après ou concomitamment à leur retrait de cette société, dans les conditions prévues par les textes applicables à cette forme de société. La demande de retrait, sous condition suspensive de nomination dans le nouvel office, doit être présentée au garde des sceaux, ministre de la justice, avec la demande de nomination dans l’office à créer
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D
Merci de me rappeler cette mauvaise littérature. On dirait du Marc Lévy
S
Nous savons tous que la rémunération des notaires est basée sur la valeur immobilière qui varie d'un endroit à l'autre, et n'est pas lié au mérite du notaire instrumentant<br /> jusqu'à présent la sélection s'est faite sur la faculté d'accéder à la charge<br /> après avoir écoute l'ADLC j'ai compris ceci<br /> le tarif doit assurer dans sa nouvelle version une rémunération raisonnable pour le "moins efficace" des notaires cela sur le taux de résultat moyen dégagé<br /> qu'est ce qui va se passer "on tire " tout le monde vers le bas ?<br /> qq 'un a t il une opinion sur la question ?
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M
il aurait été plus simple de ne conserver que la première phrase...que celui qui veut s'installer, s'installe. Point barre. <br /> s'il veut avoir une étude individuelle, une holding, une scp ou je ne sais quoi, ...liberté...<br /> <br /> le diplôme suffit
B
Pour plus d'excellence, ne faut-il pas diminuer le nombre de diplômés ?
F
On ne tire pas tout le monde vers le bas, on redistribue les cartes en tendant vers plus de méritocratie et l’excellence. Dans un monde idéal, seuls les bons professionnels, reconnus, sérieux, spécialisés et compétant doivent pouvoir tirer leur épingle du jeu, et non tous les professionnels comme c'est le cas actuellement grace au numerus clausus instauré.<br /> <br /> Est ce normal de voir une rémunération augmentée considérablement en quelques années alors que la prestation fournie est la même, voir est même moins bien servie qu’auparavant (du fait notamment de la baisse du nombre de salarié dans le notariat depuis près de 15 ans alors que les chiffres d'affaires augmentent régulièrement) ? Il n'y a rien d'anormal à voir une rémunération augmentée mais elle doit être le fruit d'une activité positive et réelle du professionnel en place, pas juste le fait d'événements extérieurs qui profitent à tous, sans lien avec le caractère de l'homme.
N
Marc je pense que c'est le resultat de la propagande du csn... certains notaires sont des "moutons" peu ouverts d'esprit. J'admire en revanche le votre.
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C
Bonjour Marc<br /> Comme vous le soulignez beaucoup de notaires sont effectivement contre la réforme, bien qu'étant profondément insatisfait du système actuel. Il y a une véritable rupture entre le notariat des zones rurales et le notariat des grandes métropoles. C'est flagrant et fortement ressenti.<br /> La plupart des notaires qui sont pour cette réforme et que je connais ont tous eu des expériences extra-notariales. Au travers de leur cursus professionnel en dehors du notariat ils sont mieux à même de comprendre les nécessités et besoins d'une réforme au sein de cette profession. A ce niveau j'en connais de zone rurale, mais aussi de ville moyenne et grande ville. <br /> Pour la libre installation et liberté des prix, je connais effectivement certains notaires qui y sont favorables, mais ils sont peu nombreux. La grande majorité est pour un tarif, ce qui se comprend, car n'ayant jamais été confronté à la "liberté de prix" et surtout pour n'avoir jamais vraiment évolué en dehors du notariat. <br /> Mais je pense que la jeune génération sera plus réaliste sur ce chapitre là.<br /> Je ne pense pas que le CSN implosera, mais sera amené à introduire des réformes de sa représentativité au sein de la profession. <br /> Concernant l'AL je l'appréhende comme un mouvement "d'émancipation" à l'égard du CSN. J'ai toujours analysé l'AL comme étant profondément subordonné aux décisions du CSN. Les choses sont en train de changer, et de penser que l'AL pourrait de sa propre initiative provoquer des états généraux dans le futur : pourquoi pas?<br /> En tout état de cause de futures évolutions à venir, certainement.
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N
xc, Petit rappel de la Loi:<br /> ART 53-3°: " L'article 10 (de la loi du 25 ventôse an XI) est abrogé. Toutefois, sauf révocation, les habilitations conférées avant le 1er janvier 2015 continuent à produire leurs effets jusqu'au premier jour du douzième mois suivant celui de la promulgation de la présente loi (1er août 2016)" <br /> L'article 10 du 25 ventôse an XI (abrogé) disposait: "Les actes sont signés par les parties, les témoins et le notaire.<br /> Lorsque, dans les conditions prévues à l'article 10 de la loi susvisée du 25 ventôse an XI, les signatures des parties sont recueillies par un clerc habilité, l'acte doit, en outre, être signé par ce clerc et porter mention de son identité, de son assermentation et de l'habilitation reçue.<br /> Il est fait mention, à la fin de l'acte, de la signature des parties, des témoins, du notaire et, s'il y a lieu, du clerc habilité.<br /> Quand les parties ne savent ou ne peuvent signer, leur déclaration à cet égard doit être mentionnée à la fin de l'acte."<br /> Il sera donc formellement interdit, à compter du 1er Août 2016, à toute personne non notaire de recevoir les actes: risque de nullité des actes.<br /> Je doute fort que les notaires s"amusent à ce petit jeu très dangereux pour eux.<br /> Des notaires prudents anticipent et nomment leurs DN en qualité de notaire salariés (Cf arrêtés de nominations au JO). Les autres attendent les décrets(?), alors que cette disposition est d'application directe de par la loi.<br /> Ça fera des furibards supplémentaires au mois d'août lorsqu'ils réaliseront la situation, pourtant parfaitement connue depuis Août 2015.
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M
Bonjour Credule <br /> <br /> Il y a des chambres interdepepartementales ( ce qui fait pas mal de notaires quand meme) qui ne vont pas participer au 21 mars et je pense qu'elles vont faire quelques emules<br /> <br /> Que pensez vous de cette demarche?<br /> <br /> Est ce que le csn peut imploser selon vous?<br /> <br /> J'ai cru saisir qu'il y a des tensions fortes entre l'AL et Csn. .<br /> <br /> De votre cote, connaissez vous bcp de notaires en place favorables a lib des prix et installations?<br /> <br /> Je suis toujours surpris lorsque je discute avec des confreres qui ont des etudes pas top mais qui sont contre toute evolution mais ca semble la grande majorite quand meme
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A
Une pensée pour les employés du notariat ?<br /> <br /> Si ceux qui vont s'installer grâce à la loi Macron peuvent vraiment embaucher dès le 1er jour 1 secrétaire + 1 comptable + 1 clerc, je voudrais confirmation car franchement, avec ce qui nous pend au nez, je me demande comment des licenciements pourraient être évités.
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N
Et oui Richard... Et tout ca car ils ne voulaient pas partager le gateau depuis deux cents ans... On en revient malheureusement toujours a une histoire de pognon. Ya 7 ans on nous disais que cetait les avocats copains de sarkozy nos ennemis et maintenant ca serait la finance. Foutaise ils avaient qu'a faire evoluer le notariat au lieu de se croire invincibles. Trop de diplomes ont vecu des injustices. Si ces messieurs dames notaires notables de ces villes et campagnent acceptent de rogner sur leur confortable marge les emplous seront preserves... Mais bon j'en doute ils font nous refaire le coup de la crise de 2008 les salaries seront la variable d'ajustement... Donc oui richard pour une foisje vous rejoins partiellement
N
Des le premier jour j'en doute a moins d'avoir un sacre matelas de tresorerie
R
Il ne faut pas laisser croire ça aux salariés. Les notaires "Macron" ne vont pas embaucher massivement et il y aura des victimes collatérales avec la baisse tarifaire en plus.
X
Sur la suppression de l'habilitation :<br /> Elle n'aura aucune incidence<br /> Je m'explique,<br /> Dans mon étude :<br /> 1 notaire 1 notaire salarié 2 clercs habilités (dont un seul diplômé notaire) <br /> 2000 actes par an<br /> Et bien rien n'est prévu pour le 1er août.<br /> Le patron ne veut rien faire et va continuer comme avant.<br /> Les anciens habilités continueront à recevoir les actes et personne ne dira rien ! Rassurez vous <br /> Voilà ce qui va se passer <br /> Les clients ne verront pas la différence <br /> La suppression de l'habilitation ne servira à rien
Répondre
N
Xc les notaires ne sont pas au dessus des lois comme avant ils ont pu le croire... Ils risquent tres gros si ils font ca mais bon on savait quil y avait bcp de notaires incompetents...
N
c'est exacte...beaucoup se prennent pour des rois-soleil...
A
XC :<br /> C'était déjà comme çà, naturellement, avant l'invention de l'habilitation ... et ça l'est resté depuis dans beaucoup d'études.
M
les fameuses sources sûres<br /> <br /> de source sûre, macron et vogel se sont pacsés et vont adopter un enfant<br /> <br /> arrétons ...
Répondre
D
Si je le savais vous le sauriez.... <br /> Et puis comme je vous l'ai déjà dit, je ne qualifie pas votre installation de création, mais de prise de participation...
M
Si vous le dites... Peut etre<br /> Je ne pense pas qu'ils modifient le tarif enormement dans un premier temps<br /> Va se faire en douceur<br /> <br /> Et pour l'installation?<br /> Va va se passer comment?
D
Un membre Du CSN c'est sûr pour vous? <br /> Regardez mes différents post, vous verrez que jusqu'à maintenant j'ai rarement dit de bêtise.
B
respect de la vie privée svp
D
De source sûre : le tarif n'est impactée "que de 5% en moins" (ça aurait pu être pire.... dixit)....
Répondre
D
CRÉDULE<br /> vous tenez des propos que je n'ai pas tenus. A aucun moment je n'ai défendu ce nouveau tarif. Vous êtes en train d'essentialiaser un combat PARISIENS/RURAUX, en défendant ces derniers qui sont bons, gentils et qui travaillent plus que les premiers. Votre manichéisme et votre presentisme vous empêchent d'avoir une vision pour l'avenir de cette profession, qui je l'espère passera par d'autres réformes que celle que nous connaissons aujourd'hui.
C
@DN (message du 15/02/2016 22.13)<br /> Vous semblez très attaché à la défense de ce notariat des grandes métropoles et grandes villes en considérant que la préservation de leurs privilèges est un bienfait du maintien du système actuel avec le renforcement du traitement discriminatoire des notaires exerçant en zone rurale au travers de la nouvelle mouture du tarif à venir.<br /> J'ai une toute autre appréciation du respect devant exister à l'égard de ceux qui besognent durement au fin fonds des campagnes, se font fréquemment traités avec mépris et déconsidération dans leur fonction, alors que tous les privilèges exorbitants dont sont attributaires ces hauts dignitaires de la profession semblent vous enchanter.<br /> A n'en pas douter vous évoluez vite dans leur monde,ils sauront vous reconnaître.<br /> Une petite remarque liminaire de clôture : baisse minimum de 25% de CA.HT envisageable sur les petits offices des zones rurales (sur une base moyenne de rendement de 850 Euros à l'acte).
D
Je comprends mieux pourquoi vous ne comprenez pas mes objections. Je m'interroge : peut on comparer un office avec une entreprise du Mickey (l'indice japonais)???
C
@ Banquier<br /> Faut bien rire. Mais j'aurais appris que la propagande du CSN fait bien son oeuvre et marche à merveille et que vous semblez en être un ardent défenseur.<br /> Apparemment vous avez bien compris 4/40 (plus simple et plus rapide). Comme je ne les apprécie pas beaucoup, cela avait le mérite de faire réagir et c'est fait. <br /> Bref, tout le monde sait que le résultat moyen à l'acte entre les gros offices et les petits est identique, ainsi que le coût horaire de revient moyen à l'acte est strictement similaire à vous entendre. <br /> Il vous emploieront avec bonheur dans une entreprise du CAC 40 (pour vous faire plaisir). Vous avez relevé le gant en leur honneur.
B
@CREDULE : du 4/40 sérieusement ? Pour le futur notaire que vous êtes, au courant des réformes, de l'actualité et du monde l'économie, on écrit et prononce CAC 40. Merci pour cette tranche de franche rigolade.
C
@ DN<br /> Un impact global est un leurre et ne rend en aucune façon de la situation selon la typologie des types d'entreprises existantes au sein du Notariat.<br /> Va t on faire une moyenne entre une entreprise du 4/40 et la micro entreprise pour définir la moyenne du résultat par entreprise en France?<br /> Assurément non. Mais dans le Notariat oui.<br /> Nous en reparlerons effectivement dans 3 ans et d'ici vous aurez progressé dans la compréhension du fonctionnement d'une entreprise, la définition d'un coût horaire de production, et d'un coût de vente.<br /> Vos certitudes risquent de s'effondre d'ici là.
D
Lorsqu'il y a une réforme il est normal d'en étudier l'impact global, de faire une moyenne. Alors bien sûr que les moyennes ne correspondent pas à chaque situation... C'est évident. Mais une moyenne a le mérite de donner une idée générale. Si vous voulez connaître l'impact du tarif sur votre étude, attendez de clôturer 3 bilans. On en reparle dans 3 ans.
C
@DN<br /> Si vous êtes si sûr de ce taux sans le valider par la prise en compte d'une situation réelle reconstituée, conservez le comme taux de référence.<br /> Un taux s'analyse selon la typologie de référence d'une entreprise, et non selon une moyenne de toutes les entreprises notariales de FRANCE, ce qui ne veut strictement rien dire.<br /> Ce taux pour ma part est totalement fantaisiste en l'état du projet des textes communiqués.<br /> A chacun "sa vérité". <br /> Je vous la laisse bien volontiers comme critère de référence pour votre analyse. <br /> On en reparlera d'ici quelques mois......
D
@ CRÉDULE<br /> je parlais de le révision globale du tarif dans son ensemble. Vous visez le plafonnement de ce que vous appelez "petits actes".
R
@Principe di Salina: vos propos sont très pertinents. C'est cela qui risque de se passer. Merci EM!!!
C
De source sûre le tarif n'est impactée "que de 5% en moins" ne veut rien dire. Sur certaines opérations il sera impacté de 90% pour d'autres il ne bougera pas ou si peu. <br /> Bon si vous avez la chance d'être impacté de 90% à la baisse, je vous laisse devenir le résultat! Relisez bien les projets et faites quelques simulations. <br /> La baisse de 90% c'est pour les actes les moins rentables économiquement. Je pense que tout le monde va se jeter dessus pour les établir.....
P
A avocat notaires: vous semblez vous réjouir de cette baisse de CA des études. Trois conséquences: les notaires gagneront moins, franchement on s'en fout.<br /> Les notaires devront licencier peu ou prou: la je m'en fous moins... <br /> Les candidats à la libre installation vont avoir du mal à s'en sortir... Effet contraire de ce que voulait la loi...<br /> Bref je ne comprends pas comment on peut se réjouir.<br /> Ah si monsieur Durand ou Dupont paieront 300 euros de moins leur achat: cela compensera a peine le surcout créé par la loi duflot avec le pre etat daté et la consultation du casier judiciaire...
A
DN :<br /> À ces 5 % dont vous parlez s'ajoute l'impact des remises jusqu'à 10 et 40 %, que les clients, bien informés, ne manqueront pas de réclamer et qui risque donc d'être significatif.
D
Pourquoi un DN cherchant à acheter une étude précisait t'il, la plupart du temps : ''apport personnel important'' (Cf semaine juridique) ?<br /> S'agissait-il seulement de rassurer le vendeur sur la solidité de son dossier bancaire ? <br /> Ou bien était-ce une manière implicite de lui indiquer qu'il pouvait payer un petit supplément... ?<br /> <br /> Les banques n'ont jamais ''rechigné'' à financer une acquisition aussi rentable.
Répondre
C
@diplodocus<br /> Il est certain que la CDC financera plus facilement une installation si le candidat dispose déjà de fonds propres personnels conséquents. <br /> Gain de temps pour celui souhaitant acquérir, et gain de temps pour le notaire cédant. Un rejet de financement cela s'est déjà vu. <br /> Quant au petit supplément, il faut être un "véritable abruti" pour se lancer dans une telle opération.
A
Le dessous de table permet aussi, accessoirement, de frauder le fisc. C'est un bon début pour le nouvel officier public, dans sa fonction officielle.
B
C est une bonne question. Peut être que cela signifie qu il est plus rassurant d avoir une personne argenté pour faire face a d éventuelles difficultés dans la vie de l entreprise. De plus Dans certaines études le prélèvement du traitement des notaires se fait sur une à 2 fois dans l année . La surface financière personnel permet de subvenir à ses besoins avant le prélèvement . Mais je ne suis pas sur de la réponse . Si quelqu un a des précisions à ce sujet ?
J
Les deux....
P
Je pense également que cette loi est une impasse qui aboutira à la liberté totale la question est combien de temps allons nous rester sous le règne de cette loi.<br /> <br /> Et au fait avez vous des nouvelles du recours des notaires de plus de 70 ans qui veulent faire sauter l'interdiction d'exercice.
Répondre
M
Plus j'y pense et plus je me dis que nous allons dans une impasse. La loi Macron prévoit des installations libres dans les zones carencées, ce qui signifie qu'à un moment, ces zones ne seront plus carencées et que se passera-t-il ? Nous retrouverons une situation similaire à celle d'aujourd'hui avec des gens bloqués par quota.<br /> Par ailleurs, l'Union Européenne s'oppose aux professions réglementées. A plus ou moins long terme, elle reviendra donc à la charge pour nous rappeler à l'ordre.
Répondre
J
La reforme des modalités d’accès au Diplôme de Notaire est en cours.<br /> <br /> J'ai lu que la dualité DSN/CFPN disparaitrait au profit d'une voie unique accessible après le M2 sur concours ou dossier (le dossier étant plus pratique pour faire passer les fils de...)<br /> <br /> L'idée de la profession a en effet évolué, à la base les instances voulaient de nombreux diplômés pour:<br /> 1) Avoir une main d’œuvre abondante, qualifié et peu couteuse (du fait du surnombre de DN)<br /> 2) Avoir de nombreux repreneurs potentiels pour maintenir le prix des offices à des niveaux élevés (et pouquoi pas, suivant la localisation pour obtenir un petit supplément..)<br /> <br /> Depuis la Loi Macron, la situation a quelque peu évolué, le CSN craint que l'ouverture des installations, qui ne manquera pas d'arriver à termes, conduise les "notaires 1816" à faire face à une concurrence accrue, et, comble de l'horreur, que les clients que ces braves DN recevaient à tour de bras les suivent (en partie du moins) dans leur nouvel office.<br /> <br /> Du coup, le CSN a changé son fusil d'épaule en demandant à juguler sévèrement le nombre des futurs DN.
D
MisterX, je pense qu'il faut limiter le nombre de diplômés aux besoins de la profession. Sélection avant l'entrée de la formation et non après le diplôme de notaire.<br /> Mais ça ne convient pas aux fils à papa nuls, comment leur donner l'étude s'ils ne parviennent pas à obtenir le diplôme ? Alors les notaires ont préfèré bloquer les installations.<br /> Précision : la loi ne parle pas de zones carencées mais de zones utiles...C'est très différent.
C
bonjour à tous,<br /> j'ai écouté attentivement l'audition (en tendant l'oreille;)).<br /> Pour résumer voilà ce que j'en ai compris :<br /> - équipe au complet à adlc mi avril<br /> - espèrent sortir la carte en mai (ça parait un peu dur avec une équipe au complet mi avril mais bon)<br /> - il n'a pas été très clair sur le 1er arrivé servi<br /> - adlc va émettre comme avis de ne pas s'attacher au business plan des candidats. A partir du moment où on remplit les conditions c'est bon. (quelles conditions?? si c'est juste diplôme, assurance et expérience, ça nous l'aurons tous!).<br /> <br /> ce qu'on ne sait toujours pas :<br /> - pourrons nous déposer plusieurs dossiers? j'espère car sinon c'est chaud!<br /> - comment ça se passe si il y a 1 place et 2 ou plus candidats remplissant les conditions? <br /> - y aura il toujours l'enquête de moralité? si oui c'est long tous le processus.<br /> - doit on dans le dossier déjà dire dans quels locaux nous voulons exercer? ça me parait insensé mais il me semble que j'avais vu sur ce blog cela. Comment peut on acheter un local en étant pas certain au bout du compte d'être "the" candidat?<br /> <br /> en gros premier dossier à déposer si tout va bien début juin.<br /> Après à mon sens les premières ouvertures ne se feront pas avant au mieux 1er semestre 2017.<br /> <br /> bonne journée à tous
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N
Concernant le décret relatif au modalités de nomination des notaires dans les offices créés, on ne sait toujours rien même si le CSN nous avait adressé par mail le 7 décembre dernier un projet.<br /> On en est toujours au même stade plus de deux mois après !!!<br /> Le Président VOGEL a précisé dans son dernier message aux notaires de France, je cite qu'"il restera encore à recevoir le projet de décret installation dans la version destinée au Conseil d'Etat" alors qu'il nous avait été précisé que ce décret avait déjà été adressé au Conseil d'Etat !<br /> Apparemment tout le monde trouve ça normal !!!<br /> C'est exaspérant !
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T
Le CSN a toujours un cran de retard, et il n'est pas étonnant qu'il sorte sa communication juste après l'audition de l'ADLC...<br /> Je pense qu'il n'a précisé sa pensée, mais s'agissant de la liberté d'installation il y a trois décrets à prendre, et rien ne dit duquel il parle.<br /> Pour ma part je considère qu'il s'agit de celui sur la conditions à remplir pour être candidat, celui relatif à l'élaboration de la carte et à la signature.
X
Oui d'accord avec et totalement INCOHÉRENT
A
seule une liberté totale d'installation sur tout le territoire avec par conséquent une augmentation massive du nombre de notaires permettra que soit réalisé les petits actes plafonnés à 10%
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C
@Bernard.<br /> Concernant l'assurance collective il me semble qu'elle se définit par l'ensemble des "sinistres" existants au sein de la profession.<br /> Le montant des honoraires perçu est détachable de l'assurabilité collective. <br /> Du moins l'ai je ainsi compris.
B
A CREDULE : c'est bien ce que je disais par rapport à mon interrogation. On ne pourra pas assurer uniformément et collectivement des actes n'ayant pas le même coût. Le client prendra donc à sa charge le coût de l'assurance pour les actes qu'il conclut
C
Effectivement ce peut être une solution. Mais bonjour l'ambiance aux AG annuelles. <br /> Car l'on imagine que ceux qui auront supporté substantiellement le poids du "service de proximité" seront remerciés sans ménagement par la Profession. <br /> On peut supputer que parmi eux, certains iront grossir le rang d'avocats, et je pense que ce seront les plus durs envers les notaires qui auront racheté à bas prix leurs offices en ayant bien profité de la situation, d'autres deviendront notaires salariés des notaires qui les auront rachetés (et se feront jeter au bout de 2/3 ans), quant au dernier 1/3 ils iront grossir le rang des conseils au sein des sociétés de conseil spécialisées (branche patrimoniale) au sein des organismes bancaires et organismes d'assurances .<br /> Mais peut être que c'est cela que l'on désire en haut lieu : c'est une interrogation?<br /> C'est la conclusion indirecte que j'en retire au travers des propos du CSN (comme l'on disait dans le temps : il faut savoir décoder les propos de la "PRAVDA".....)
T
Bonjour CREDULE<br /> Merci de m'avoir répondu, et de faire partager votre avis sur la péréquation. <br /> La solution serait peut-être d'obliger les notaires "bien situés et privilégiés" qui rédigent des actes rémunérateurs à "racheter" les petits offices qui font principalement des actes à perte pour en faire des offices annexes.<br /> Dans ce cas, ces notaires "privilégiés" pourraient enfin dire qu'ils remplissent une mission de service public, puisque la péréquation serait interne entre l'office principal (qui rédige les actes rémunérateurs) et l'office annexe (qui rédige les actes à perte).
C
@ Bernard.<br /> Allez travailler quelques temps en cabinet d'expertise comptable et vous pourrez comprendre la définition d'un coût de revient et prix de vente d'une prestation.<br /> Le mécanisme de dissociation entre petits actes et actes dit normaux est purement artificiel et a été créé par la profession elle même. <br /> La liberté totale des prix remettrait de l'ordre de la réalité des prestations exécutées et d'une politique réaliste de prix pour toutes les prestations. Actuellement nous sommes sur un système de tarification arbitraire et détaché des réalités. <br /> Donc la question comment va t on assurer de la même manière un acte à 50 Euros ou à 100 Euros, je vous incite à regarder le mécanisme des assurances sur les Conseil en Haut de bilan.
B
A CREDULE : sur la liberté totale des prix, comment assure-t-on ces actes ? Car on ne va assurer de la même manière un acte à 50 euros et un acte à 500 euros ?
C
Bonsoir Thierry<br /> Trois remarques à chaud :<br /> La première évidente qu’établir des petits actes signifie d’avoir au préalable la trésorerie nécessaire à la couverture de toutes ses charges. Donc, un notaire auquel l’on demandera de financer ces petits actes, ne le pourra que sous réserve d’avoir la couverture en trésorerie de ses charges du mois + un mois (paiement TVA, paiement cotisations chambre, paiement des charges sociales, paiement des fournisseurs, couverture des comptes clients débiteurs, paiement des salaires, etc…). <br /> Or le coût de production de ces actes implique de calculer les temps potentiels de production par type d’acte, et de le corréler par le nombre d’actes potentiels du mois + mois suivant avec CA par type d’actes, et de le recouper avec vos temps de production.<br /> Paradoxalement beaucoup de petits actes sont chronophages, le « pompon » étant la vente de parcelle boisée. Les temps de production explosent. Or, un office est une entreprise et non un « service public ». Ne peuvent se payer le luxe de parler de service public que ceux qui effectivement ont un rapport à l’acte de 3500/4500 Euros l’acte. J’ai rarement entendu des notaires ruraux parler de service public, ils parlent de leur « boîte » à gérer. Ce type de langage est bien spécifique à une catégorie de notaires. « Langage emphatique et ampoulé de circonstances ». Mon monde est beaucoup plus proche de celui d’avocats et expert comptables que de ce milieu notarial parlant en mon nom : pour moi ces notaires sont des « martiens ».<br /> Il convient dès lors d’évaluer les temps travail par type d’actes à produire et de vérifier le taux de couverture de ses charges. <br /> Si l’écart est trop important, l’on ait obligé de reporter la production du ou des actes de telle sorte d’avoir sa couverture. C’est triste, mais le système est impitoyable. Nous vivons dans un monde d’argent. <br /> La deuxième les chambres seront débordées par le système. Comment vont elles se comporter : préserver l’équilibre économique des offices ou les obliger à faire ces petits actes sous peine de les mettre en difficulté : mais en ce cas les offices qui seront fragilisés en priorité seront effectivement les petits offices. Des conflits très durs interviendront par suite entre ces petits offices et les chambres.<br /> La troisième très insidieuse : bien des chambres seront poussées à faire baisser les salaires des salariés sur les petits offices, voire leur demander d’en licencier. L’on assistera à une véritable discrimination salariale entre ces petits offices qui auront tout le poids de la charge de ces petits actes et le personnel salarié qui par la force des choses ne pourra pas être rémunéré au même niveau qu’un office de « type normal ». Le système de la péréquation est un système qui impliquera forcément des contrôles « tatillons », et que ceux qui en seront potentiellement bénéficiaires auront dû faire des avances de trésorerie pendant au moins 12 mois , voire 18 mois : un petit office étant par définition en trésorerie « non pléthorique » comme pourra t il d’abord faire une telle avance, voudra t il prendre un risque sans avoir l’assurance d’être couvert car étant dans la totale ignorance de son futur CA, et enfin pourra t il attendre 12 ou 18 mois ? <br /> La conclusion finale qui s’impose : Le principe de survie étant généralement le plus fort, beaucoup refuseront de faire ces petits actes, et personnellement je ne peux que le comprendre. Le système de la péréquation est un système utopique à la mise en œuvre irréaliste.<br /> La seule et unique solution : Liberté d’installation et liberté des prix.
T
Bonsoir CREDULE.<br /> Je lis avec attention tous vos messages, et j'aimerai avoir votre opinion sur la péréquation entre notaires.<br /> Car si ce système est mis en place, il devrait permettre aux notaires qui rédigent des petits actes (actes à perte) d'avoir une compensation par les notaires "chanceux" qui rédigent les gros actes (actes rémunérateurs, voire très rémunérateurs).<br /> Merci d'avance pour votre réponse.
M
encore une fois en total accord avec Crédule<br /> <br /> petit acte signifie dans l'esprit des gens acte simple<br /> <br /> tout le monde sait parfaitement que c'est la plupart du temps l’inverse car c'est en général des situations merdiques avec des servitudes, des indivisions, un fermier qui vous embrouille, sa femme au nez crochue qui est désagréable (allez j’arrête les caricatures quoi que...)...<br /> <br /> Une bonne vente de résidence principale dans un lotissement à 500.000 euros, c'est quand même plus simple: pas de plus-value, 4 parties en général, pas de servitude, et souvent la nénette de l'agence qui est jeune, jolie et qui sent bon (si mon post n'est pas retoqué par BT, je vais être taxée de misogynie !!)<br /> <br /> la seule logique est d'être rémunéré à la difficulté du dossier et au temps passé donc liberté des prix, on y revient toujours<br /> <br /> si vous allez voir un expert-comptable avec un dossier tout pourri, sans les factures, en lui adressant 1 document demandé sur 3, ... et que ça lui prend du temps, il va vous demander des sous même si votre résultat est faible... et il aura raison<br /> <br /> il y a toujours une certaine corrélation entre les prix, résultats ... et les tarifs pratiqués mais l'élément principal est quand même le temps passé et la difficulté<br /> <br /> si demain je vais voir mon garagiste avec ma 4l qui vaut 200 euros et que je lui demande de tout refaire, il va pas plafonner à 10%<br /> <br /> mais je roule en Allemande...pour le moment !
B
Comment cela ? Certains se cantonneraient aux petits actes ?
C
Un petit acte acte c'est un acte nécessitant les mêmes temps de travail qu'un acte dit "normal". La différence entre les deux actes est juste lié au fait que le premier comporte une valeur très faible, et le second une valeur permettant d'atteindre un niveau de facturation équilibré avec la charge de travail.<br /> Dans l'inconscient collectif qui dit petit acte dit "petit travail" donc pourquoi le rémunérer? <br /> Personnellement je suis de ceux qui ne pourront pas "subventionner" cet type d'acte à perte, car c'est ce que l'on me demandera de faire. Il faut bien comprendre qu'un office qui a un rapport à l'acte d'environ 750/850 Euros ne pourra pas descendre à 550/600 Euros à l'acte. Donc, ces petits seront renvoyés sur les grosses structures qui dégageront 3500/4500 Euros de l'acte. Et ces grosses structures ne sont certainement pas dans les campagnes.<br /> OK sur le principe d'une liberté totale d'installation sur tout le territoire,personnellement je n'y vois aucun inconvénient, mais cela ne résoudra pas le problème de la contrainte économique du traitement de ces actes "dit petit".
M
j'ai écouté l'audition (sauf quand Mme X se tournait vers M Ferrand et que l'on ne l'entendait plus...)<br /> Pas compris d'ailleurs pourquoi Mme Unter... s'est barrée au bout de 10 mn...<br /> <br /> Le stage: arrêtez de stresser avec ça: soit il sera supprimé, soit vous pourrez demander une création et il faudra le suivre mais il feront en sorte que ce soit effectif (mais ce ne sera pas une cause de rejet de dossier, c'est plus que clair)<br /> <br /> le tarif: sur les 10%, ils me font peur car pour recevoir à longueur de temps des ventes de misères comme la plupart des notaires bouseux, la fin du forfait me tue immédiatement<br /> j'ai alors deux solutions: liquider ma boite (j'y songe) ou ne recevoir que les actes sur lesquels je vais gagner quelque chose et virer en parallèle 2-3 clercs (actuellement, je dois faire 50% d'actes merdiques environ) Le gros de l'adlc a beau dire que je suis obligé d'instrumenter...je ne vais pas vendre ma maison pour payer des clercs pour faire des actes à perte pour assurer le service public...il est marrant le gars quand même!<br /> A moins que leur système de péréquation ne compense.<br /> L'idée de base était quand même de lutter contre les rémunérations excessives, pas de tuer les bouseux mais bon...<br /> le forfait représente 25% de mon CA ...presque ma marge, et c'est pas des conneries...<br /> <br /> Sur l'installation, il n'a pas répondu le président de l'adlc aux modalités (horodatage).<br /> la question du député était pourtant simple et claire.<br /> <br /> En résumé, très nébuleux sur le tarif et seul le texte final permettra de savoir combien on gagnera<br /> leur truc me semble quand même une sacré usine à gaz...<br /> <br /> Très nébuleux aussi sur l'installation et on ne comprend pas bien comment ça va se passer (liberté totale, nombre de places limitées ...)<br /> on comprend bien les zones où ce sera libre , en gros les grosses agglos mais pas comment ils vont faire pour assurer une augmentation progressive.<br /> je m'attends à quelque chose de bien spécial<br /> or c'est bien ce qui intéresse la plupart des lecteurs de ce site: vais je pouvoir m'installer?<br /> a priori, je dirais oui mais concrètement, on ne sait pas comment ça va se passer ce qui est quand même sidérant.<br /> pourquoi ne pas dire clairement les choses: c'est soit premier arrivé premier servi soit liberté totale sans que les places ne soient limitées soit un système imaginé par un énarque (et là, je ne sais pas s'ils leur donnent de la coke aux mecs mais ...) ... et lorsque l'on voit la complexité du texte sur le tarif, on peut légitimement avoir peur du résultat final<br /> <br /> Une liberté totale (installation et prix) aurait été tellement plus simple....<br /> <br /> Les énarques (car la meuf et le gars de l'adlc sont des énarques) sont quand même forts pour inventer des trucs zarbis...<br /> <br /> espérons que tout le monde pourra s'installer là où il le souhaite, que les notaires bouseux ne perdent pas d'émoluments (sinon on est morts) et qu'ils baissent les rémunérations des notaires aux salaires de joueurs de foot à vie et tout le monde sera content<br /> <br /> <br /> Un notaire français, en week end ce soir et qui en a visiblement besoin!
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T
Que les notaires n'honorent plus leur obligation d'instrumenter voilà la face cachée du nouveau tarif.<br /> Les gars de l'ADLC et de Bercy savent très bien se qu'ils font, ils veulent étouffer pour imposer une liberté totale avec une libre concurrence.<br /> Nous y arriverons très vite.<br /> Merci la bêtise du CSN...
C
@MARC.<br /> Le nouveau système "cogité" par nos énarques sera à mon sens vite remplacé par un nouveau. Il ne tiendra pas, car manquant de cohérence.<br /> Tout d'abord, bien que cela ne soit peu évoqué, l'interprofessionnalité aboutira à terme à permettre au sein de cette profession la liberté totale d'installation sur tout le territoire. Une évidence d'ordre structurelle et d'ordre économique.<br /> Si l'on finit par s'orienter sur l'acceptation de la nécessité d'autoriser la liberté d'installation sur tout le territoire national dans le cadre de l'interprofessionnalité, par voie de conséquence se posera le principe de la liberté d'installation pour les notaires, mais cette fois ci "une vraie liberté d'installation".<br /> La pression par le bas sera tellement forte, que quel que soit le gouvernement en place, dans 2 ans, voire 4 ans, ils y seront vraisemblablement contraint. <br /> La liberté tarifaire suivra, car le nouveau système sera "une telle usine à gaz", que le CSN en viendra à supplier cette liberté tarifaire et enfin de taper du poing sur la table à l'égard des offices situés dans les grandes villes et grandes métropoles, car tout ce système farfelu sur le plan de la tarification n'a t il pas été mis en place pour maintenir leurs "revenus de footballeur"? <br /> En tout état de cause, les "petits actes" je ne le ferais plus . Que le CSN crée un site spécialisé avec une ETUDE au niveau national qui s'en chargera. Que l'Economie numérique serve au moins à cela....
D
1/4 de vos actes sont à moins de 13.000 € ??? (seuil en dessous duquel j'estime que le forfait fait perdre de l'argent)- (En faisant une taxe on y arrive) Vous êtes notaire dans quel coin si ce n'est pas indiscret ? (une région)
B
Marc, je ne vais pas vous mentir : pour avoir lu vos posts, je trouve votre projet très intéressant et je ne suis pas le seul je pense. Si j'ai bien compris, vous êtes déjà notaire et souhaitez créer ailleurs. Vous savez comment cela se passerait ? Abandon de la charge actuelle, création d'une annexe, déplacement de l'étude ?
N
Il est clair que la stratégie des notaires est d'entraver par tous les moyens et de retarder au maximum la sortie des décrets sur la LI et la publication de la carte. <br /> Ils espèrent (à tort) qu'un éventuel changement de majorité abrogera la loi Macron. <br /> Il faut écrire à l'ADLC et aux ministères (GDS, Bercy) pour dénoncer ces tentatives d'obstructions qui sont, ne l'oublions pas une spécialité des notaires depuis 50 ans: promettre, ne pas tenir, gagner du temps, promettre à nouveau, etc...<br /> Ce temps est révolu, il faut dénoncer ces manœuvres scandaleuses.
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T
Je le connais.<br /> Mais tout le monde sait qu'il y aura comme d'habitude des circulaires internes pour appliquer les décrets.
M
reprenez le projet de décret et relisez le<br /> <br /> s'il prend la peine de préciser que les notaires en place seront nommés après que leur retrait soit constaté par le GDS, c'est pour leur permettre de faire une demande sinon la disposition n'aurait pas de sens ni d'intérêt
T
Et pour finir :<br /> Je dirais que si l'on raisonne comme vous, alors dans quelques années nous ne serons plus maître de notre destin, car qui pourra arrêter des super structures comme Chevreux d'ouvrir des filiales partout où cela sera juteux?<br /> Le système permettra de prendre des participations, mais pas d'ouvrir des succursales, je crois en la volonté de redistribuer le gâteau dans un premier temps... même si je sais que ce gâteau sera avaler par les gloutons de la finance, trop tôt, malheureusement.
T
Je n'oppose personne, et me garderais bien d'affirmer ce que j'ai écrit.<br /> Je suis d'accord avec vous pour dire que vous pourrez très bien démissionné de votre charge et resté associé passif de votre structure.<br /> Je suis d'accord avec vous sur le fait que la loi n'exclut par principe aucune personne fusse t elle déjà notaire associé ou titulaire.<br /> En revanche, vous savez comme moi que pour démissionner, puis être nommé dans une nouvelle étude cela prendre déjà aujourd'hui beaucoup de temps ; votre démission doit être acceptée (ce qui sans être automatique ne peut pas vous être refusé).<br /> Quid si vous cédez vos parts à votre associé, que vous postuliez à la création d'une nouvelle structure dans les zones "libres" et qu'on vous préfère un DN, pensez-vous que votre ancien associé souhaite toujours s'associer? il y a tout de même beaucoup d'inconnues dans votre stratégie, qui vous en conviendrez ne cherche qu'à établir un transfert de valeur d'un office à un autre en vue de maintenir par le biais d'une structure capitalistique un revenu que l’état par définition souhaiterait redistributif.<br /> L'audition de l'ADLC est éclairante sur la notion de revenu, on comprend tous que son souhait le plus cher et de limer par le bas les rémunérations folles de certains (je ne reviens par sur la méthode choisie mais bon elle est là...).<br /> <br /> Donc si je comprends votre logique, bouffer son prochain plutôt que d'être bouffé, je peux vous dire que "la haut" c'est exactement le scenario qu'on ne veut pas voir.<br /> <br /> Et pour finir et noircir le tableau, une personne du CSN me disait hier qu'elle avait un doute sur la fiabilité du système d'horodatage (même si ses propos sont politisés, ils méritent d'y apporter vigilance) : pour elle rien n'empêchera les parachutages politiques de telle ou telle personne via les pistons et les politiques ; en gros on vous fait croire que la zone est libre, mais la place vous passe sous le nez car déjà "réservée" par un ami du Maire ou du député du coin coin!!
M
A TT<br /> <br /> Je comprends votre reponse mais si on demissionne de son etude, tout en restant associe inactif (la loi le petmet), on n'est plus notaire. Donc comment refuser juridiquement une nomination?<br /> <br /> <br /> Sinon je contourne ainsi: mon associe rachette mes parts<br /> Je ne suis ni notaire ni associe inactif donc comme vous<br /> Je demande alors une etude<br /> Puis je lui cede la moitie de mes parts et inversement et on arrive au meme resultat<br /> <br /> Bref<br /> <br /> Apres ils vont peut etre laisser les etudes uniquement aux nouveaux mais ca le semble injuste et illegal...mais tout est possible<br /> <br /> Il ne faut pas en arriver a la situation ancien notaire vs nouveau<br /> <br /> On est tous notaires et je suis convaincu que dans quelques annees toutes ces batailles seront oubliees<br /> <br /> Et la liberalisation va s'accelerer encore et encore<br /> <br /> Comme le dit credule a tres juste titre, on ne peut pas faire de l'interprofessionnalite avec des professions libres sans l'etre soi-meme<br /> Ca n'a pas de sens
D
@marc<br /> Je trouve formidable cette faculté qu'ont les notaires en place de vouloir continuer de bloquer l'installation des jeunes. C'est comme lorsqu'on croisait dans les couloirs du concours des offices créés des notaires installés, notés par leurs pairs. Si vous voulez créer, créez, sans vous appuyez sur une structure existente. Dans votre cas, il ne s'agit pas d'une création, mais d'une prise de participation dans une nouvelle structure... Je ne suis pas contre la création par des notaires déjà installés, mais jouons à jeu égal.
J
@TT<br /> Je me méfie des sources officieuses..
M
je ne pense pas NA<br /> <br /> c'était la stratégie de départ, et ce que vous dîtes est la réalité:<br /> ça fait des siècles qu'ils enfument tout le monde donc ils (on) se sont dit: on va recommencer le cirque...sauf qu'ils sont tombés sur un amateur de cougars qui a tenu tête <br /> s'il a pu tenir tête comme ça aussi bien, c'est parce qu'il connaît le dossier très très très bien et qu'il pouvait à chaque fois répondre aux arguments de mauvaise foi du CSN (avec un petit sourire en coin)<br /> <br /> maintenant le CSN a bien compris que la partie est perdu (6/0 6/0 je dirais)<br /> le communiqué du 10 est sans ambiguïté <br /> il est maintenant dans une autre phase, celle de l'après mais la réforme est actée<br /> <br /> et je trouve que le mail du Président est juste: il est normal de se préparer pour l'après.<br /> Je critique souvent mes confrères, le CSN ect... mais là non, il a raison, il faut penser à l'adaptation future et son mail est celui d'un homme responsable<br /> <br /> le CSN n'a pas les cartes en mains pour les cartes et le reste<br /> <br /> ce sont les autorités étatiques qui désormais décident de tout<br /> <br /> si ça prend du temps, c'est qu'il y a énormément de boulot pour eux à faire mais ça va sortir ces prochains mois<br /> <br /> c'est peut être long mais la plupart des NA ont attendu toute leur vie une installation qui n'est jamais venue<br /> Donc essayez de voir le côté positif<br /> <br /> il y a deux ans, la plupart étaient déprimés , sans perspective, çà a changé, vous êtes désormais plein de motivation<br /> <br /> c'est très bien, vous avez raison, et ça va arriver<br /> <br /> vous allez pouvoir exercer enfin le métier pour lequel vous avez fait prés de 10 ans d'étude et c'est bien normal
T
Je sais de source officieuse que la priorité, au delà de l'horrodatage, serait donnée à celles et ceux qui ne sont pas déjà titulaire d'une charge.<br /> Justement pour éviter ce scenario qui consisterait à voir des études se "subdiviser" de la sorte pour couvrir un territoire plus large et limer par le bas la concurrence.<br /> Il est heureux de croire que nos élus pensent avant tout aux jeunes, ou moins jeunes, diplômés qui aspirent à épouser cette belle profession.<br /> <br /> Pour la logique que vous défendez je la comprends mais je crains que les errements de certains confrères (refus de partager le gâteau) n'aient terni l'image de l'ensemble de la profession.
M
c'est clair que je vais créer une autre étude<br /> <br /> pour le moment, je ne sais concrètement comment pas car je n'ai pas les décrets donc...<br /> <br /> avec mon associé , on envisage de monter une holding et je vais démissionner de l'étude actuelle (puisque l'on ne peut a priori pas être notaire à 2 endroits à la fois)<br /> seul mon associé exercera dans l'étude actuelle (ca va être un peu chaud pour lui à gérer mais on fait pas 1.200 actes ...donc ça devrait le faire)<br /> <br /> et moi je suis nommé ailleurs<br /> <br /> et c'est la holding qui détient les 2 études..énormément de notaires en place veulent faire comme ca
R
Il ne faut pas exagérer tout de même. Comme l'a dit EM, c'est la première fois qu'une commission est chargée du suivi de l'application d'une loi. Combien de lois mal rédigées sont tombées aux oubliettes? Ce qui aurait pu être le cas en l'espèce. Arrêtez de vous lamenter, pitié, c'est usant pour les lecteurs.
B
Le problème c'est que l'on est reparti pour 6 mois, il y en a marre d'attendre
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J
Pas réellement, j'ai toujours entendu dire que les premières nominations "Macron" devraient avoir lieu en fin d'année 2016 début d'année 2017.
B
regardes l'audition. Je vous l'avais dit sur la suppression du stage futur notaire..
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J
C'est même clair que pour le moment ce n'est pas supprimé.<br /> <br /> Ils vont réfléchir à la question c'est tout.
T
C'est pas tout à fait clair.
N
A DN:<br /> <br /> Vous avez la reponse en même temps que vous vous posez la question...
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D
Il faudra dire à l'assemblée Nationale qu'ils investissent dans des micro plus performant : on a l'impression d'avoir un imitateur parodiant Etienne DAHO et sa voix fluette
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D
J'aurais dit Carla Bruni.... ;)
N
Oui Mr Trigallou fait prevaloir l'interet general avant son interet particulier bravo.
M
BT, je vous remercie pour votre réponse<br /> <br /> je ne pensais pas que vous faisiez effectivement fortune avec votre blog qui doit vous prendre beaucoup de temps mais c'est votre combat et je comprends très bien
A
Marc :<br /> Pour répondre à vos interrogations :<br /> Les visites sur ce Blog, c'est chaque jour plusieurs milliers de "visiteurs uniques" (chaque personne compte pour 1, même si elle visite le Blog plusieurs fois), avec une baisse le week-end, et certaines pointes en cas d'événement exceptionnel (sortie de la loi, d'un décret très attendu par exemple).<br /> Ce Blog ne me rapporte pas un centime, et il ne me coûte pas non plus hormis un peu de temps, d'attention, de réflexion.<br /> Google, propriétaire d'OverBlog, annonce bien la possibilité d'une petite rétribution fonction de la fréquentation, mais ça m'a semblé un peu compliqué aussi je ne m'en suis pas occupé.<br /> Voilà pour ces "details", d'un intérêt non pas mineur mais quand même secondaire.<br /> J'en profite pour remercier tous ceux qui nous honorent de leurs commentaires, des infos qu'ils partagent avec tous, ...
M
j'aime bien l'humour du Dugard...ça fait du bien aussi<br /> <br /> il a des bonnes petites interventions j'ai remarqué...<br /> <br /> aucun intérêt comme message mais j'envoie quand même à BT, que je salue au passage<br /> <br /> Pour info et si ce n'est pas indiscret, combien de visites jour avez vous?<br /> <br /> je pense que ça fonctionne bien<br /> <br /> Gagner de l'argent grâce aux notaires, je pense que pour BT, c'est assez marrant...<br /> <br /> Et je ne vous blâme pas du tout car votre site répond manifestement à un réel besoin puisque les gens y vont.
D
Question : quel risque, selon vous, de voir le prochain gouvernement (qui sera en poste en 2017) de mettre fin ou de revenir sur cette loi ? (parce que je doute que notre président actuel soit réélu, il faut dire ce qui est...) ;)
Répondre
N
Aucun risque: ne pas oublier que cette réforme a été maintes fois proposée par la droite: Rapport Rueff Armand, Rapport Attali, Rapport Darois. De plus elle est conforme aux impératifs de l'UE. Le boulot a été fait, ouf, l'épine a été enlevée du pied, je vois mal un gouvernement quelqu'il soit se la replanter.
M
aucun<br /> <br /> absolument aucun<br /> <br /> cette réforme était nécessaire (même s'il y a des points sur lesquels je ne suis pas d'accord mais c'est un autre débat)<br /> <br /> et l'image des notaires n'est pas terrible, on ne fera pas pleurer <br /> <br /> on n'est pas très nombreux <br /> <br /> et pas de moyen de pression (le seul moyen aurait été d’arrêter de recevoir les actes de VEFA pendant 1 mois et là je pense que ça aurait eu de l'effet).<br /> <br /> donc strictement aucun risque
C
Partage entièrement l'analyse d'avocat notaire que la nouvelle majorité quelle qu'elle lors des prochaines élections se gardera bien de revenir sur la réforme faite. <br /> Je pense même qu'elle accentuera le processus initié au travers de la Loi MACRON. A mon sens cette Loi n'est qu'une simple étape.
G
A mon avis aucun : le nouveau gouvernement aura d'autres chats à fouetter. Sans oublier que ce sont les instances européennes qui ont insisté pour que cette réforme se fasse enfin. L'opposition actuelle est même plutôt satisfaite de ne pas avoir eu à se mouiller pour cette réforme qui, bien que nécessaire, n'incarne pas les idées d'une partie de son électorat.
A
DN :<br /> Cette réforme dans la douleur du statut des notaires se fait sous la contrainte de l'état calamiteux de l'économie : croissance nulle, endettement national colossal, déficit budgétaire excessif, chômage insupportable, ... , et sous le contrôle vigilant de la Commission européenne et des organisations internationales (Banque mondiale, FMI, OMC, OCDE, ...).<br /> Par suite, si le jeu de l'alternance maintenant entré dans les moeurs amène au pouvoir un nouveau président, avec une majorité différente, ceux-ci seront sans doute très heureux que l'ensemble de la réforme Macron, y compris bien sûr le statut des notaires, ait été faite par la majorité précédente.<br /> D'ailleurs, un bon nombre de députés de droite approuvent, plus ou moins explicitement, cet ensemble de réformes qui se situent dans la droite ligne de celles préconisées par le rapport Attali (commande par NS) et tous ceux qui l'ont précédé depuis 50 ans.<br /> Par suite, il n'y a pas grand chose à craindre d'un changement de majorité : cette réforme incontournable sera maintenue, voire même amplifiée si cela est possible.
D
Visiblement le président du CSN se méfié plus des NTIC que de ses futurs confrères !<br /> La rumeur cours de cette étude qui aurait commencé la sous-traitance de la rédaction en pays francophone !<br /> Je me demande d'ailleurs pourquoi ils ne l'ont pas fait auparavant ? <br /> <br /> Quel décalage entre le CSN qui nous parle de l'international (le salon à Londres etc .) et la réalité des Notaires qui ont pour la plupart une clientèle 100% locale !
N
a DN et autre Thibault.<br /> <br /> Je vous conseille patiemment d'attendre , comme vous l'avez fait jusqu'à ce jour...
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T
Sûrement qu'on va attendre!!! Bientôt votre Etude ne vaudra plus grand chose Cher Maître. C'est cela que vous n'avez pas compris visiblement. Et là vous pourrez attendre longtemps votre (hypothétique) indemnisation!
D
@Notaire<br /> Merci pour vos bons conseils.
G
Enfin un peu de lucidité de la part du corps notarial sur l'application de la loi MACRON et sur les changements de la pratique notariale à venir. Voilà qui permettra @ Notaire de se faire une raison.
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N
Oui, biensur.<br /> <br /> Votre installation est loin d'être faite... si vous en rêviez bien naturellement . <br /> <br /> Autre chose : petit conseil d'un chef d'entreprise à l'attention d'un jeune collaborateur:<br /> <br /> Attendez peut être le décret sur le tarif... Et ses conséquences .
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A
Dugard :<br /> Le dessous de table trouvait son origine dans l'important déséquilibre entre l'offre et la demande.<br /> Avec la LI et le choix qu'auront maintenant les DN entre acheter un office existant et créer leur propre office, cette pratique devrait, logiquement, disparaître.
D
le -50 % cela pourrait aussi concerner les bakchich ?
A
Comme le rappelle très justement le président du CSN, la réforme Macron va entrer en vigueur au cours des prochains mois, sous tous ses aspects (tarif, LI, interpro).<br /> Et le tarif lui-même est appelé à être révisé tous les deux ans, sur la base des résultats des exercices précédents, pour que les revenus des notaires restent, en moyenne, "raisonnables".<br /> L'impact de ce panel de mesures sur le prix des études devrait être conséquent (bien au-delà des 10 % avancés par certains).<br /> Pour ceux qui envisagent d'acheter une étude, il est donc plus prudent d'attendre que s'établisse un nouveau prix d'équilibre ... sauf, évidemment, si leur cédant accepte dès aujourd'hui de tirer toutes les conséquences de cette réforme en réduisant drastiquement ses prétentions (- 50 % ?).
T
A titre personnel je reste néanmoins convaincu qu'un rachat de parts dans une structure existante est "moins difficile" que de partir de 0.<br /> <br /> Après tout dépend du prix et de la localisation, bien entendu.
D
NOTAIRE<br /> Vous nous conseillez désormais d'attendre la publication de décrets... qui, selon vous il y a quelques jours... ne devaient jamais sortir ? Je ne vous suis plus NOTAIRE...<br /> Par ailleurs, il faut voir comme une chance le retard dans la cartographie, cela donnera un léger recul vis à vis du tarif.<br /> Merci tout de même.
T
Plus si jeune que cela malheureusement....<br /> <br /> J'envisage en effet une installation par création (ou rachat mais à l'heure actuelle j'attends la cartographie et le nouveau tarif).<br /> <br /> Bon à priori, que cela nous plaise ou non, la loi MACRON sera appliquée (ce n'est pas moi qui le dit mais le "grand chef").<br /> <br /> Bonne journée à vous tous!
T
"Ces retards ne doivent pas nous laisser croire que la loi MACRON ne sera pas appliquée. Elle le sera, et déjà par ses conséquences tarifaires."<br /> <br /> Un commentaire Notaire?
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F
ou une chanson?