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12 juillet 2020 7 12 /07 /juillet /2020 04:37
DUPOND-MORETTI GDS : UN PROCUREUR DEMANDE À ÊTRE DÉCHARGÉ (Art. Figaro)
DUPOND-MORETTI GDS : UN PROCUREUR DEMANDE À ÊTRE DÉCHARGÉ (Art. Figaro) 
C'est une décision rarissime et qui symbolise les craintes d'une partie des magistrats. Le 7 juillet dernier, au lendemain de la nomination de l'avocat Éric Dupond-Moretti comme ministre de la Justice du gouvernement Castex, un procureur de la République en Guadeloupe a demandé à être déchargé de ses fonctions. Cette information, révélée par RCI Guadeloupe, a été confirmée au Figaro par l'intéressé. « J'estime que les conditions ne sont plus réunies pour que je puisse poursuivre loyalement ma mission à la tête du parquet de Basse-Terre », nous confie Jean-Luc Lennon, précisant qu'il s'agit là d'une « démarche personnelle, issue d'une réflexion menée en conscience ».
« Le procureur de la République a pour vocation d'appliquer la politique pénale du gouvernement. Il faut donc être en adéquation avec celle-ci. Or je ne pense pas pouvoir être en capacité de le faire », développe le magistrat de 55 ans, en poste depuis 2019 en Guadeloupe. Pourtant très attaché à ses fonctions, le procureur justifie ce choix en mettant en avant « la personnalité clivante de l'actuel garde des Sceaux ». « Les propos qu'il a pu tenir par le passé lorsqu'il était avocat ne sont pas de nature à me rassurer sur les possibilités de travailler sereinement sous son autorité », ajoute-t-il.
Divergence de visions 
Plusieurs fois, le célèbre avocat s'en est pris aux juges, leur reprochant notamment de cultiver « l'entre-soi » et le « corporatisme ». Il s'est également prononcé pour la suppression de l'École nationale de la magistrature, « incapable de former les futurs magistrats », et s'est dit favorable à une scission entre les juges du siège, chargés de dire le droit en rendant des décisions de justice, et ceux du parquet, ayant pour fonction de requérir l'application de la loi. « Le procureur doit rester sous la dépendance du pouvoir politique car c'est le gouvernement qui fixe la politique pénale », affirmait-il fin juin dans une interview accordée au Parisien, alors qu'il était encore avocat et qu'il s'offusquait des méthodes du parquet national financier. « En revanche, il faut un juge du siège séparé du parquet et totalement indépendant pour pouvoir le contrôler », ajoutait-il.
Une vision que ne partage pas Jean-Luc Lennon. Pour le procureur de Basse-Terre, l'indépendance du parquet doit au contraire « intégrer » les magistrats du parquet et ceux du siège. Les mots d'Éric Dupond-Moretti, lors de la passation de pouvoir avec Nicole Belloubet, n'auront donc pas suffi à rassurer le magistrat. Le nouveau locataire de la place Vendôme assurait pourtant vouloir «avancer sur un projet qui (lui) tient à cœur: l'indépendance de la justice» et «être le garde des Sceaux qui portera enfin la réforme du parquet tant attendue ».
«Une forte inquiétude dans la profession»
Le procureur de Basse-Terre a adressé sa demande mardi au garde des Sceaux et à sa hiérarchie. Il s'est appuyé sur l'article 28-2 de l'ordonnance de 1958 relative au statut de la magistrature et qui dispose qu'un procureur peut être déchargé de cette fonction « sur sa demande ». Demande, qui en principe, ne doit pas pouvoir lui être refusée et qui fera l'objet d'un décret. Dès qu'il sera publié, le procureur pourra retourner au parquet général dans un poste plus juridictionnel et pourrait, à terme, rejoindre les juges du siège, statutairement indépendants. Toujours dans l'attente d'une réponse, Jean-Luc Lennon espère pouvoir quitter son poste d'ici la rentrée. «C'est très difficile pour moi d'être en poste actuellement», glisse-t-il pudiquement.
La nomination d'Éric Dupond-Moretti a fait l'effet d'une bombe dans les rangs de la magistrature. « Cette décision témoigne d'une forte inquiétude dans la profession », réagit auprès du Figaro Céline Parisot, la présidente de l'Union syndicale des magistrats, principale organisation représentant les juges. « Nous avons reçu un grand nombre de soutiens et de témoignages de la part de collègues très remontés. On a nommé quelqu'un qui nous a ouvertement méprisés », veut rappeler la magistrate.

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11 juillet 2020 6 11 /07 /juillet /2020 03:47
P. A. HEBDO

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10 juillet 2020 5 10 /07 /juillet /2020 18:17
GUÉGUERRE CSN / FNAIM : LA FNAIM FAIT APPEL DE LA DÉCISION JUDICIAIRE ("la Justice estime que Vesta peut créer la confusion avec le caducée des notaires")

GUÉGUERRE CSN / FNAIM : LA FNAIM FAIT APPEL DE LA DÉCISION JUDICIAIRE ("la Justice estime que Vesta peut créer la confusion avec le caducée des notaires")
https://www.mysweetimmo.com/2020/07/10/agents-immobiliers-notaires-et-guerre-des-caducees-la-fnaim-fait-appel-de-la-decision-du-tribunal-judiciaire-de-paris/
Agents immobiliers, notaires et guerre des caducées : La FNAIM fait appel de la décision du Tribunal Judiciaire de Paris
Par SweetRédaction, le 10 juillet 2020
La Justice vient de rendre décision cconcernant la procédure engagée par le Conseil Supérieur du Notariat (CSN) à l’encontre de VESTA, nouveau symbole des professionnels de l’immobilier, estimant qu’il pouvait créer une confusion avec le caducée des notaires.
Suite à l’action en justice initiée par le Conseil Supérieur du Notariat à l’encontre  de la FNAIM  la Justice estime que Vesta peut créer la confusion avec le caducée des notaires.
« Cette ordonnance va à l’encontre du souhait du législateur, édicté dans la loi ELAN, établissant les agents immobiliers, syndics de copropriété ou administrateurs de biens comme des professions dont le titre est protégé. Le rôle du caducée VESTA est de faire reconnaître auprès du consommateur la légitimité de ces professionnels réglementés, comme le souhaitaient les parlementaires à l’initiative de cette reconnaissance», déclare Jean-Marc TORROLLION, Président de la FNAIM.
Pour la FNAIM, les professionnels de l’immobilier sont tout aussi légitimes que les membres d’autres professions réglementées à informer et conseiller le public qu’ils sont eux aussi régis par des règles définies et que l’exercice de leur profession est strictement encadré par une loi et deux décrets, sans que cela ne crée d’ambiguïté avec les missions d’une étude notariale, et vice versa.
Cette décision va à l’encontre de l’avis de l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle qui ne voyait « aucun doute sérieux concernant l’éligibilité de la marque VESTA à l’enregistrement », en réponse au mémoire communiqué par le CSN à l’encontre de la demande d’enregistrement de la marque européenne VESTA.
« Argenté et non doré, mettant en valeur Vesta, déesse romaine du foyer et indiquant ostensiblement les métiers qui l’arborent, le caducée VESTA dispose de sa propre identité et ne reproduit aucune des caractéristiques du Grand Sceau de France », précise Jean-Marc Torrollion.

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10 juillet 2020 5 10 /07 /juillet /2020 11:33
LE GUIDE DE CRÉATION DES SPE, SUITE : "les Présidents des professions réglementées ayant contribué à sa rédaction s’engagent, par la signature officielle d’une déclaration commune le 8 juillet 2020 à Paris, à le promouvoir, le diffuser largement, et en assurer l’actualisation"

LE GUIDE DE CRÉATION DES SPE, SUITE : "les Présidents des professions réglementées ayant contribué à sa rédaction s’engagent, par la signature officielle d’une déclaration commune le 8 juillet 2020 à Paris, à le promouvoir, le diffuser largement, et en assurer l’actualisation"
https://www.lemondedudroit.fr/institutions/70741-six-professions-reglementees-guide-creation-societes-pluriprofessionnelles-exercice-spe.html
SIX PROFESSIONS RÉGLEMENTÉES PUBLIENT UN GUIDE DE CRÉATION DES SOCIÉTÉS PLURIPROFESSIONNELLES D’EXERCICE (SPE)
Six professions réglementées publient un guide de création des sociétés pluriprofessionnelles d’exercice (SPE)
LE MONDE DU DROIT  9 JUILLET 2020
La Chambre nationale des commissaires de justice, l’Ordre des avocats au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, le Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables, la Compagnie nationale des conseils en propriété industrielle, le Conseil supérieur du notariat et le Conseil national des barreaux co-signent un guide sur les modalités pratiques de création, d’organisation et de fonctionnement des SPE, une nouvelle forme d’exercice professionnel en commun.
Pour rappel, la société pluri-professionnelle d’exercice (SPE) a été créée par ordonnance du 31 mars 2016, complétée par plusieurs décrets du 5 mai 2017, pour permettre l’exercice en commun des professions d’avocat, d'avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, de commissaire-priseur judiciaire, d’huissier de justice, de notaire, d’administrateur judiciaire, de mandataire judiciaire, de conseil en propriété industrielle, de commissaire aux comptes et d’expert-comptable.
Ce guide s’attache, au regard des textes fondateurs, à donner un éclairage pratique aux situations et questions auxquelles les professionnels peuvent être confrontés lorsqu’ils souhaitent exercer ou exercent ensemble au sein d’une même société : secret professionnel, obligation d’instrumenter, conflits d’intérêts, gestion comptable, maniement de fonds, lutte contre le blanchiment, obligation d’assurance, conventions collectives, etc.
Fruit d’un travail d’analyse et de synthèse collectif, ce guide a pour objectif d’accompagner le plus efficacement tous les professionnels désireux de réunir leurs compétences et de se lancer dans l’aventure de la SPE afin de délivrer aux clients une offre diversifiée et multiple.
A l’occasion de la sortie de ce guide, les Présidents des professions réglementées ayant contribué à sa rédaction s’engagent, par la signature officielle d’une déclaration commune le 8 juillet 2020 à Paris, à le promouvoir, le diffuser largement, et en assurer l’actualisation.

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9 juillet 2020 4 09 /07 /juillet /2020 14:08
APRÈS AVOIR LONGTEMPS HÉSITÉ, LE CSN MILITE, MAINTENANT, POUR LA SPE

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9 juillet 2020 4 09 /07 /juillet /2020 13:57
L'IMPACT ÉCONOMIQUE DE LA CRISE SANITAIRE : 40 % DES AVOCATS INDIVIDUELS ONT INDIQUÉ AVOIR INTERROMPU LEUR ACTIVITÉ

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9 juillet 2020 4 09 /07 /juillet /2020 13:38
"HOMELOOP" : UN NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE POUR LES TRANSACTIONS IMMOBILIÈRES (... dont nous avons déjà parlé ici)
"HOMELOOP" : UN NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE POUR LES TRANSACTIONS IMMOBILIÈRES (... dont nous avons déjà parlé ici)

"HOMELOOP" : UN NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE POUR LES TRANSACTIONS IMMOBILIÈRES (... dont nous avons déjà parlé ici)
https://m.20minutes.fr/amp/a/2815759?__twitter_impression=true
Homeloop achète directement les logements auprès des propriétaires vendeurs.
— HOMELOOP Immobilier : Avec leurs achats rapides sans intermédiaire, les iBuyers veulent bousculer le marché français
MIS À JOUR LE 08/07/20 À 14H33
Frédéric Brenon
Ces nouveaux acteurs, dont Homeloop est le leader français, achètent directement les logements des particuliers dans des délais records
Les sociétés dites de iBuying achètent elles-mêmes les logements des particuliers.
Leur principal atout est de garantir des délais de transaction beaucoup plus rapides.
A l’image d’Homeloop, elles sont en pleine expansion en France même si elles sont encore loin de concurrencer les agences immobilières.
Elles s'appellent Homeloop,  Dili ou   Vendez-votre-maison et espèrent « révolutionner » le marché immobilier français.
En plein développement, ces sociétés dites de « iBuying » s’inspirent d’un concept venu des Etats-Unis : plutôt que de servir d’intermédiaire, comme une agence immobilière traditionnelle, la société « iBuyer » se porte elle-même acquéreur du logement mis en vente par un propriétaire. Elle tentera ensuite de le revendre, si possible avec une plus-value.
Pour le particulier vendeur, l’intérêt de ces nouveaux opérateurs serait à la fois un « gain de temps » et une « moindre prise de risque ». « Nous proposons une offre d’achat ferme en 48h, explique Aurélien Gouttefarde, fondateur d'Homeloop, leader français du secteur. On arrive ensuite à conclure la vente en un mois et demi environ [contre trois mois minimum généralement]. Notre record, c’est trois semaines. On parvient à réduire les délais parce que nous n’avons pas de crédit bancaire à solliciter et parce que nous travaillons toujours avec les mêmes notaires. Comme nous sommes des professionnels, nous n’avons pas non plus la possibilité de changer d’avis après la promesse de vente, il n’y a pas de mauvaise surprise pour le vendeur. »
Frais de service et estimation
Pour le particulier acheteur, faire affaire avec un professionel ayant une réputation à défendre serait également jugé « plus rassurant », d’autant plus que le bien est préalablement « contrôlé » par des experts de l’entreprise.
Ces services ont toutefois une contrepartie. Homeloop prélève des frais compris entre 7 % et 8 % sur chaque transaction. Une commission supérieure à la plupart des agences immobilières. La marge de manoeuvre sur le prix estimé est également limitée. « On négocie assez peu, reconnaît Aurélien Gouttefarde. Mais c’est parce que la valeur que nous proposons est la plus proche et la plus fiable possible de la réalité du marché. Notre objectif n’est pas d’acheter le plus bas possible. »
Contrairement aux marchands de biens, les « iBuyers » ne s’intéressent qu’aux logements en bon état. Pour fixer le prix d’un logement, ils demandent aux vendeurs de fournir eux-mêmes les renseignements du bien via un formulaire en ligne. Une visite en visio-conférence ou en présentiel sert à affiner l’estimation.
« Elles ont besoin de faire du volume »
« Ce n’est pas de l’arnaque, assure François Gagnon, président du réseau d’agences immobilière Era et fin connaisseur du phénomène aux Etats-Unis. C’est un autre modèle de fonctionnement qui répond bien à l’intérêt de certains clients, ceux qui sont pressés notamment.
Ce qu’on observe, c’est que ces sociétés ont besoin de faire du volume pour gagner de l’argent car leur marge est relativement faible, a fortiori en France où les coûts réglementaires sont élevés.
Pour que le modèle fonctionne, il doit être relativement automatisé.
Le risque doit être aussi limité ce qui fait que les biens ne peuvent pas être achetés trop cher. »
Après avoir « rôdé son modèle » à Paris, Homeloop s’est déployé à Lille, Nantes et, depuis avril, à Lyon. Elle réalise une vingtaine d’achats par mois en moyenne et devrait dépasser les 60 millions d’euros de transactions en 2020. Un volume d’affaires qu’elle espère doubler dès l’année prochaine. Avant d’attaquer Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nice et Montpellier.
« La crise a ralenti notre plan de marche mais nous croyons fort dans le projet, défend son directeur, Aurélien Gouttefarde.
Les banques sont moins réactives pour la délivrance d’un prêt immobilier. Nous pouvons aider les propriétaires à vendre rapidement et en toute confiance. »

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9 juillet 2020 4 09 /07 /juillet /2020 06:52
SIX PROFESSIONS RÉGLEMENTÉES PRÉSENTENT LE GUIDE DE CRÉATION DES SPE

SIX PROFESSIONS RÉGLEMENTÉES PRÉSENTENT LE GUIDE DE CRÉATION DES SPE
https://www.cnb.avocat.fr/fr/communiques-de-presse/six-professions-reglementees-presentent-le-guide-de-creation-des-societes-pluri-professionnelles
08 juillet 2020
Six professions réglementées présentent le guide de création des sociétés pluri-professionnelles d’exercice
La Chambre nationale des commissaires de justice, l’Ordre des avocats au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, le Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables, la Compagnie nationale des conseils en propriété industrielle, le Conseil supérieur du notariat et le Conseil national des barreaux co-signent un guide sur les modalités pratiques de création, d’organisation et de fonctionnement des SPE, une nouvelle forme d’exercice professionnel en commun.
Pour rappel, la société pluri-professionnelle d’exercice (SPE) a été créée par ordonnance du 31 mars 2016, complétée par plusieurs décrets du 5 mai 2017, pour permettre l’exercice en commun des professions d’avocat, d'avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, de commissaire-priseur judiciaire, d’huissier de justice, de notaire, d’administrateur judiciaire, de mandataire judiciaire, de conseil en propriété industrielle, de commissaire aux comptes et d’expert-comptable.
Ce guide s’attache, au regard des textes fondateurs, à donner un éclairage pratique aux situations et questions auxquelles les professionnels peuvent être confrontés lorsqu’ils souhaitent exercer ou exercent ensemble au sein d’une même société : secret professionnel, obligation d’instrumenter, conflits d’intérêts, gestion comptable, maniement de fonds, lutte contre le blanchiment, obligation d’assurance, conventions collectives, etc.
Fruit d’un travail d’analyse et de synthèse collectif, ce guide a pour objectif d’accompagner le plus efficacement tous les professionnels désireux de réunir leurs compétences et de se lancer dans l’aventure de la SPE afin de délivrer aux clients une offre diversifiée et multiple.
A l’occasion de la sortie de ce guide, les Présidents des professions réglementées ayant contribué à sa rédaction s’engagent, par la signature officielle d’une déclaration commune le 8 juillet 2020 à Paris, à le promouvoir, le diffuser largement, et en assurer l’actualisation.

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9 juillet 2020 4 09 /07 /juillet /2020 06:37
"WEDIVORCE" : LE DIVORCE EN LIGNE À 490 EUROS

"WEDIVORCE" : LE DIVORCE EN LIGNE À 490 EUROS
https://business-lesechos-fr.cdn.ampproject.org/v/s/business.lesechos.fr/amp/92/338792.php?amp_js_v=a2&amp_gsa=1&usqp=mq331AQFKAGwASA%3D#aoh=15942688699177&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&amp_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s&ampshare=https%3A%2F%2Fbusiness.lesechos.fr%2Fentrepreneurs%2Fidees-de-business%2F0603487905439-legaltech-wedivorce-propose-la-separation-en-ligne-a-petits-prix-338792.php
Legaltech : Wedivorce propose la séparation en ligne à petits prix
Ophélie Colas des Francs | 08/07 | 08:00
Créée en 2018, Wedivorce facture à partir de 490 euros la procédure de divorce sur Internet. La start-up revendique un service client et un conseil juridique qualitatifs loin de tout modèle low cost.
Deux ans de procédure pour cinq minutes d'entretien avec le juge et un simple coup de tampon sur un papier. Voilà comment se déroulait, jusqu'à 2017, un divorce à l'amiable . Pour désengorger les tribunaux, la loi de modernisation, adoptée à l'automne 2016, a déjudiciarisé la procédure. Depuis, une simple convention de divorce enregistrée chez le notaire et signée par les deux époux et deux avocats indépendants suffit pour se séparer. Le coût ? En moyenne, 1.500 euros par époux. « Total, le couple doit payer 3.000 euros contre environ 2.500 euros avant la réforme quand un seul avocat gérait le dossier. Pour les couples qui n'ont pas droit à l'aide juridictionnelle et qui gagnent un peu plus que le SMIC, c'est colossal ! », s'exclame Claire Habert-Remy. Fondatrice en 2018, d'AgilyTEK, start-up spécialisée dans le conseil aux entreprises, elle décide de lancer la même année, en s'associant avec l'avocate Emily Juillard, Wedivorce, une plateforme de divorce en ligne.
Le logiciel et l'externalisation pour raboter les prix
Le concept de cette legaltech est simple : grâce à la digitalisation de la procédure, les époux assurent la partie administrative du dossier en toute autonomie. Si les deux parties sont au diapason sur l'ensemble des effets du divorce, la legaltech se contente d'analyser le dossier et de vérifier l'équilibre des accords. Le tout étant facturé490 euros. « Un divorce sans litige est avant tout un travail administratif sans dimension de conseil. Les trois quarts du dossier peuvent être traités par des outils logiciels et un secrétariat externalisé  », détaille la dirigeante de Wedivorce. Si le dossier est plus complexe, la start-up propose des entretiens avec les avocats. « Leurs honoraires de ces derniers sont plafonnés à 85 euros TTC l'heure au lieu de 150 euros TTC. C'est pour ainsi dire du pro-bono », souligne Claire Habert-Remy. Une offre low cost ? L'entrepreneure s'en défend, mettant en avant un service client à l'écoute et une excellente expertise juridique. « Les premières plateformes créés il y a une dizaine d'années avaient ce profil. Wedivorce apporte une vraie valeur ajoutée mais ne cherche pas à faire de gros profits. C'est une société à impact social. Nous utilisons le numérique au service de la justice pour tous. »
40.000 clients potentiels
L'entrepreneure le confesse : en 2018, les deux associées ont lancé Wedivorce sans savoir quel était le degré de maturité des couples face à ce type d'offre. « ça a très bien marché », se félicite la cofondatrice de la start-up qui a enregistré 300 procédures dans sa première année d'exercice. La jeune pousse se rémunère avec une commission légèrement inférieure à 10 % du montant de la transaction. En 2020, Wedivorce table sur 1.000 à 1.500 dossiers pour un chiffre d'affaires de 500.000 à 700.000 euros. Un chiffre encore modeste en regard du potentiel du marché. Sur les 120.000 divorces enregistrés chaque année, 70.000 le sont à l'amiable. Les couples avec enfants n'étant pas éligibles à la procédure en ligne, la patronne de Wedivorce évalue à environ 40.000 couples potentiellement clients. Son ambition : capter à moyen terme 10 à 15 % de ce marché.

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8 juillet 2020 3 08 /07 /juillet /2020 18:23
1/3 DES NOTAIRES ONT EU RECOURS AU PLAN DE SOUTIEN DE LA BANQUE DES TERRITOIRES

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