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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 20:28

Une des plus grosses études de France va delocaliser la rédaction d'actes à l'Île Maurice et supprimer 50 emplois.

Certains notaires s'adaptent merveilleusement bien ... et à la vitesse de l'éclair.

Toutes informations sur cette rumeur, et d'autres du même genre, sont les bienvenues.

Sur la base de telles moeurs, on peut d'ores et déjà estimer que les "notaires Macron" seront plutôt mieux que les "notaires 1816" ... et préserveront les emplois.

A la lumière du succès spectaculaire des "autocars Macron", on peut même estimer que la libéralisation des services juridiques en France ne peut que developper l'activité et l'emploi.

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commentaires

I
Mon notaire, petite étude de province, 13 salariés, cherche a délocaliser à l'ile maurice. Contacts pris avec le consulat. En 2015 proposition à deux des salariés pour mise en place du projet su place mais sans rémunération. Résultat forcément négatif. N'a pas cependant abandonné le projet. Cherche depuis quelques mois à bidouiller le systeme informatique et pirater les logiciels pour compatibilité dématérialisation avec ile maurice. Voyage de "tourisme" prévu en février 2017 avec un "chasseur de têtes"...Ce n'est pas qu'une rumeur....
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A
Votre histoire n'est pas crédible. Soit vous l'avez inventée, soit votre notaire est un affabulateur
A
Les compétences exigées par les clients (conseils, réflexion) sont ici, pas à l'île Maurice. La maîtrise relative de la langue française , à 10.000 km, ne répond pas aux besoins.<br /> L'histoire que vous a racontée votre notaire, lors d'un dîner ou en toute autre circonstance, n'est pas très crédible. Elle relève du chantage à l'emploi auquel se sont adonnés les membres de la corporation et leurs instances depuis le printemps 2014.
A
Si ce notaire ne parvient pas à augmenter sa productivité en utilisant toutes les possibilités du numérique, alors déléguer une partie de son travail à des prestataires à l'île Maurice ou en tout autre lieu exotique ne pourra qu'accroître ses difficultés (s'il en a réellement, au-delà de son discours qui relève sans doute, au moins pour partie, de la provocation).
A
Alors qu'on peut, chaque jour un peu plus, déléguer la gestion des dossier, la production des actes et l'exécution des formalités (y compris, bien entendu, la comptabilité) à des logiciels robots, cette tentative de de delocalisation n'a plus aucun sens.
D
Personne ne se réjouit de la création de 50 emplois à l'île Maurice? C'est pourtant bénéfique pour ces 50 familles.<br /> Libéralisme, déreglementation, uberisation de la société ont du bon. Produire moins cher, toujours!!! A quel prix???
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A
L'intérêt de gérer les dossiers (demandes de pièces, courriers, …) et produire les actes dans des pays à bas coût de main d'oeuvre n'apparaît pas à l'évidence. <br /> En effet, l'utilisation de logiciels robots, de l'IA (intelligence artificielle) réduit à chaque instant de temps passé à cette activité. C'est ce qu'a souligné le rapport de l'IGF en expliquant les raisons du taux de rentabilité exceptionnel des notaires (40 % !) : C'est le résultat des gains de productivité dus à l'automatisation de la gestion des dossiers et de la production des actes. Ce n'est donc pas sur ce poste qu'il faut rechercher d'importantes économies de coûts de main d'oeuvre en allant produire dans des contrées exotiques.<br /> Par suite, les futurs revenus des notaires ne peuvent pas provenir de la simple rédaction des actes du monopole. L'Autorité de la concurrence et le ministère de l'Économie vont en fixer le tarif (coût pertinent + rémunération raisonnable) de telle sorte que cette activité "monopolistique", "d'intérêt général", ne soit plus très profitable.<br /> Le bonus doit donc être recherché dans les activités hors monopole (conseil rémunéré à forte valeur ajoutée, droit de l'entreprise, stratégie patrimoniale, …), donc non tarifées, d'où l'intérêt pour les notaires "traditionnels", qui n'ont pas la compétence nécessaire, de s'associer avec d'autres professionnels aux qualifications complémentaires (avocats, experts-comptables). <br /> Ce sont ces activités d'étude et de conseil qui absorberont le plus gros du temps des associés et de leurs collaborateurs et généreront leurs ressources, pas la gestion des dossiers et la rédaction des actes du monopole.<br /> Autrement dit, le temps consacré à cette activité traditionnelle des notaires devient tellement marginal qu'il n'est pas utile de recourir à de la main d'oeuvre exotique.<br /> C'est le sens de la réforme Macron, qui ne fait qu'accompagner l'évolution rapide (révolution ?) de la société et des technologies.<br /> Le combat d'arrière garde mené par le CSN et autres "notaires furibards" pour le statu quo est perdu d'avance. D'ailleurs, on ne les entend plus, ... comme s'ils en avaient déjà "pris acte".
C
Il y a une différence notable entre une sur-réglementation qui créait des barrières techniques disproportionnées à l'installation d'une réglementation ajustée permettant une installation plus respectueuse des compétences techniques . La LOI MACRON aura au moins ce mérite d'introduire de nouvelles règles d'installations plus équitables. Personnellement ce serait la Liberté d'installation pure et simple. De toute façon le fameux crédo de circonstance en ce que nous serions envahi par le droit anglo saxon et la déréglementation sauvage est un épouvantail bien huilé de certains dans la profession. Le malaise dans le Notariat est bien antérieur à la LOI MACRON. Cette Loi n'a fait que révéler cette situation de profond malaise. Enfin et surtout, ceux revendiquant à corps et à cris le bénéfice du maintien du statut quo pour défendre le fameux service public notarial, sont souvent ceux qui n'y étaient que faiblement confrontés. Je suis de ceux d'en bas qui en "bouffent", à faire des petits actes à n'en plus finir. la LOI MACRON m'offrira au moins un espoir de pouvoir m'inscrire dans une dynamique interprofessionnelle et venir justement en découdre sur le marché de ces gros offices, comme le feront les nouveaux notaires "LOI MACRON". Et enfin je pourrais dire, bienvenu dans mon monde!
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A
avocats notaires • 09-22-2015 05:15 • SOUS-TRAITANCE : UNE RUMEUR A VERIFIER<br /> <br /> 100 % d'accord avec vous, CRÉDULE : la réforme Macron va ouvrir de nouvelles perspectives, et de nouvelles ressources, aux notaires qui "galèrent" avec les "petits actes" dans un environnement défavorable.
D
Vous vouliez du libéralisme, en voila... Cela permet de baisser les cout de production afin de baisser les frais pour le client, non???<br /> Les banques font bien ça pour leurs offres de prêt, les fabricants de voitures pour leurs usines...<br /> Ah oui, ça fait des chomeurs en plus en France, mais c'est ça la concurrence et ses vertus...<br /> Et oui un peu de réglementation permet d'éviter ce genre de truc... Mais le client doit payer un peu plus cher pour préserver l'emploi de ses enfants: le sacro saint pouvoir d'achat doit ne doit plus être un objectif!!
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A
Le nouveau tarif, basé sur les "coûts pertinents" et une "rémunération raisonnable" tient compte d'une production d'actes en France, c'est-à-dire, entre autres considérations, d'une certaine éthique. Pourquoi n'entend-on plus le CSN, ni les syndicats d'employés du notariat sur ces points particuliers ? Pourquoi ces syndicats ne manifestent-ils pas contre ces "notaires 1816" et en faveur de la réforme et des "notaires Macron" qui, selon toute vraisemblance, vont créer de l'activité et de l'emploi ? On les a vus et entendus avec les "notaires 1816" Place de la République et ailleurs. Ils sont aujourd'hui invisibles et inaudibles. Ils se sont manifestement trompés de combat en militant pour "l'Ancien régime" et les "immobilistes".