Un correspondant nous signale cet article de RTL :
http://www.rtl.fr/actu/politique/francois-fillon-aurait-touche-200-000-euros-pour-un-emploi-qu-il-n-a-jamais-revele-7787023271
François Fillon aurait touché 200.000 euros pour un emploi qu'il n'a jamais révélé
"Mediapart" révèle que le candidat à la présidentielle est salarié depuis 2012 par une société de conseil. Un contrat dont il n'a jamais fait état publiquement.
À chaque jour son lot de révélations. Après celles du Canard Enchaîné, c'est au tour de Mediapart de renchérir ce mercredi 1er février en dévoilant un juteux contrat signé par François Fillon lorsqu'il a quitté Matignon au printemps 2012. Le pure player révèle que l'ancien premier ministre occuperait depuis cette date un poste de senior advisor du groupe Ricol Lasteyrie. Il serait également membre du comité stratégique de ce groupe spécialisé dans le conseil qui compte parmi ses clients de nombreuses sociétés du CAC 40, notamment Air France, Alstom, BPCE, Engie, affirme Mediapart. En 4 ans et demi, cet emploi lui aurait rapporté près de 200.000 euros.
René Ricol, cité par Mediapart, détaille la mission de François Fillon comme une aide pour "réfléchir aux défis de la globalisation." Ce dernier a collaboré avec le député de Paris à l'époque où il était à Matignon, est-il écrit. François Fillon a travaillé pour son groupe au travers de sa société de conseil, 2F. Une société lucrative qui lui a rapporté près de 600.000 euros en 4 ans, avait révélé Le Canard Enchaîné en 2016, mais pour laquelle François Fillon avait toujours refusé de divulguer la liste de ses clients.
Depuis la loi sur la transparence de la vie publique, promulguée après l'affaire Cahuzac, les parlementaires sont tenus de publier une déclaration d'intérêt afin de mettre en évidence de possibles conflits d'intérêts. Dans sa déclaration, ce contrat avec Ricol Lasteyrie est protégé par la société 2F de François Fillon, actuellement empêtré dans une affaire d'emplois fictifs présumés de son épouse Penelope, notamment à l'Assemblée nationale."
On a déjà vu cette tête-la quelque part !